Influenza aviaire hautement pathogène H5N1 au Québec
L’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 continue de se propager et affecte de nombreux oiseaux sauvages et élevages de volailles au Canada et aux États-Unis. À ce jour, la présence de l’influenza aviaire a été détectée au Québec dans 7 élevages d’oiseaux en Estrie, en Montérégie et dans les Laurentides, et chez plusieurs oiseaux sauvages dans différentes régions.
Influenza aviaire hautement pathogène H5N1 au Québec
Cas de grippe aviaire au Québec : état de situation
L’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 continue de se propager et affecte de nombreux oiseaux sauvages et élevages de volailles au Canada et aux États-Unis. À ce jour, la présence de l’influenza aviaire a été détectée au Québec dans 7 élevages d’oiseaux en Estrie, en Montérégie et dans les Laurentides, et chez plusieurs oiseaux sauvages dans différentes régions.
Prévention et surveillance rehaussées
Actuellement, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) ne recommande pas de participer à des rassemblements d’oiseaux (foire, exposition, concours). Cette position sera révisée après la période migratoire, c’est-à-dire à la fin du printemps.
Les mesures de prévention et de biosécurité doivent être appliquées rigoureusement.
Les exigences prévues selon le Règlement sur les conditions de salubrité des lieux de garde d’oiseaux captifs doivent être respectées en tout temps :
-Les oiseaux domestiques doivent être gardés dans un bâtiment ou un espace clôturé pour éviter qu’ils puissent en sortir librement;
-Les mangeoires et les abreuvoirs de vos oiseaux doivent être protégés : aucun palmipède migrateur ne doit pouvoir y accéder ou les souiller;
-L’eau de surface ne doit pas être utilisée pour abreuver les oiseaux ni pour nettoyer le matériel et les bâtiments;
-Il est interdit de garder à la même adresse civique des oiseaux domestiques et des palmipèdes migrateurs.
Le MAPAQ recommande également aux propriétaires d’oiseaux d’élevage :
-D’éviter tout contact direct ou indirect entre les oiseaux d’élevage et les oiseaux sauvages en confinant les oiseaux dans un bâtiment fermé lorsque possible, sinon dans un enclos avec toit (ex : filet);
-D’éviter d’attirer les oiseaux sauvages par la présence de nourriture, de plans d’eau ou d’accumulation d’eau au sol à proximité de l’enclos;
-De nettoyer et désinfecter tout véhicule ou équipement avant chaque entrée ou sortie du lieu d’élevage;
-De limiter l’accès à la ferme aux personnes autorisées seulement et de s’assurer que ces personnes respectent les mesures de biosécurité en vigueur (tenir un registre des visiteurs, si possible);
-D’éviter tout contact entre les élevages de basse-cour et les élevages commerciaux (ex : partage de personnel).
Mesures de contrôle autour des élevages positifs
Afin de prévenir la propagation de la maladie, des zones de contrôle primaire (ZCP) ont été établies par l’ACIA autour des élevages positifs. À l’intérieur de ces zones, le transport d’oiseaux, de leurs produits ou leurs sous-produits et des objets exposés aux oiseaux est réglementé. Certains mouvements sont interdits, d’autres nécessitent un permis.Consulter la page Zone de l'influenza aviaire - Agence canadienne d'inspection des aliments (canada.ca) et l'outil interactif pour plus d’information.
Maladie à déclaration obligatoire
L’influenza aviaire est une maladie à déclaration obligatoire. Le médecin vétérinaire doit déclarer toute suspicion d’influenza aviaire au MAPAQ et à l’ACIA. Les médecins vétérinaires et les directeurs de laboratoire doivent déclarer au MAPAQ les maladies identifiées par le Règlement sur la désignation des maladies contagieuses ou parasitaires, des agents infectieux et des syndromes, ainsi qu’à l’Agence canadienne d’inspection des aliments en vertu de la Loi sur la santé des animaux et de son règlement d'application.
Tous les propriétaires de volailles ont la responsabilité de protéger leurs oiseaux et la santé du cheptel québécois. Consultez la page Web Québec.ca/Grippeaviaire pour plus d’information.