La Semaine de la prévention de l'obésité animale : 11 au 17 octobre 2020
L'Ordre des médecins vétérinaires du Québec soutient l'initiative de l'AMVQ et vous invite à lire leur communiqué de presse.
Bien que fortement préoccupés par l’augmentation des cas d’embonpoint et d’obésité, les médecins vétérinaires tiennent à rappeler que permettre à son chat ou à son chien de retrouver un poids santé, ce n’est pas une si grosse affaire?!
C’est d’ailleurs pour aider les propriétaires à prendre conscience de ce grave problème et surtout les soutenir dans la recherche de solutions efficaces que l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux organise, chaque année, une Semaine de la prévention de l’obésité animale.
Selon le dernier rapport de l’Association for Pet Obesity Prevention, aux États-Unis en 2018, 25,7 % des chats et 36,9 % des chiens ont été identifiés comme subissant un surpoids. Des chiffres similaires à ce que les médecins vétérinaires observent également au pays?!
Par ailleurs, 33,8 % des chats et 18,9 % des chiens ont été classés comme obèses par leur médecin vétérinaire. Ce qui signifie que 60 % des chats et 56 % des chiens dépassaient leur poids santé.
Des données qui laissent à penser qu’au Québec environ 700?000 chiens et 1,2 million de chats souffriraient d’embonpoint ou d’obésité.
Sans compter qu'il est actuellement difficile d'évaluer l'impact de la pandémie sur le poids des chiens et des chats. En effet, ceux-ci auront peut-être bénéficié d'un surplus de gâteries ou de nourriture de la part de leur propriétaire…
Une situation et des chiffres hautement inquiétants, d’autant plus qu’il est clairement démontré que chez les chats et les chiens, un surplus de masse corporelle peut occasionner ou accroitre de très nombreuses pathologies comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les troubles cutanés, le dysfonctionnement du système digestif, les difficultés urinaires, la réduction de l’immunité, les problèmes endocriniens, les ennuis de locomotion et certains cancers.
N’oublions pas que la surcharge pondérale peut également accentuer les complications en réponse à certains médicaments ou lors de chirurgies sous anesthésie. Il est même désormais prouvé que l’obésité peut retrancher jusqu’à deux ans l’espérance de vie?!
Et comme si ce n’était pas suffisant, en perturbant la santé de votre animal, et indirectement son mieux-être, l’embonpoint influence aussi grandement son comportement; il peut devenir léthargique, moins enjoué et parfois plus irascible.
Afin que ce projet d’atteinte d’un poids santé ne représente pas une trop «?grosse affaire?» pour vous et votre animal, nous vous conseillons, dans un premier temps, de rendre visite à votre vétérinaire. Ce dernier sera en mesure d’évaluer le surpoids et de vous recommander des solutions simples et efficaces.
Dès le départ, il est important que vous et votre cellule familiale soyez totalement investis. Afin que ce soit une réussite, vous devez respecter un horaire rigoureux pour les repas, éviter de donner des gâteries et des restes de table, effectuer des mesures du poids régulièrement et accroitre les séances d’exercices et de jeux.
Votre vétérinaire et son équipe seront en mesure de vous proposer un programme d’alimentation basé sur les formules amaigrissantes et adapté à la condition de votre animal. Et si vous avez des doutes, n’hésitez surtout pas à lui demander conseil.
Source: AMVQ