L’Ordre des médecins vétérinaires rappelle que la sécurité publique est une priorité
Campagne pour sauver le chien de Montréal-Nord
L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec dénonce les faits rapportés par TVA Nouvelles le mardi 18 septembre voulant que l’avocate montréalaise Anne-France Goldwater, appuyée par des collègues, ait mis des pressions à la mairesse de Montréal-Nord afin d’empêcher l’euthanasie du chien de son arrondissement ayant fait six blessés dont quatre enfants en août dernier.
L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec est d’avis que la sécurité du public, élément prioritaire dans ce dossier, passe par le respect et la mise en application de la règlementation municipale vis-à-vis des chiens dangereux. L’Ordre tient également à rappeler que l’évaluation de dangerosité canine est un acte qui doit être réalisé avec rigueur et qui implique une grande responsabilité vis-à-vis du public : « les médecins vétérinaires qui réalisent des évaluations comportementales répondent à une demande d’expertise de la part d’autorités gouvernementales redevables envers les citoyens. Ils doivent considérer le bien-être de l’animal, mais pas au détriment de la sécurité de la population. Ils doivent conséquemment agir avec professionnalisme, rigueur et dans la plus grande neutralité », insiste Dre Caroline Kilsdonk, présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec.
Rappelons que, selon les faits rapportés par TVA Nouvelles, Me Goldwater voulait faire évaluer la dangerosité du chien par une avocate se disant spécialiste en comportement canin. L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec rappelle que l’évaluation de dangerosité canine est un acte complexe qui implique l’analyse de plusieurs facteurs : « au-delà des traits individuels et du comportement de l’animal, la personne qui réalise une évaluation de dangerosité canine doit être en mesure d’identifier si l’animal souffre d’une maladie physique ou mentale qui pourrait affecter sa réactivité », mentionne Dre Kilsdonk. « Il va sans dire que les médecins vétérinaires sont les seuls professionnels qui peuvent réaliser une évaluation sous tous ces aspects », renchérit-elle. Elle précise aussi que leur déontologie comporte des devoirs envers les humains et les animaux, ce qui fait d’eux des experts neutres.
L’application rigoureuse d’une règlementation municipale et son respect par les citoyens sont des facteurs déterminants pour permettre un rehaussement de la sécurité publique et pour réduire au maximum les risques d’attaques canines. Chacun a son rôle à y jouer.
À propos de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec
L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec est un organisme constitué en vertu du Code des professions du Québec et de la Loi sur les médecins vétérinaires qui regroupe près de 2 600 médecins vétérinaires au Québec. Son mandat est d’assurer la protection du public en faisant la promotion d’une médecine vétérinaire de qualité qui vise l’amélioration du bien-être des animaux et le maintien de la santé publique.