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Conseils pour vos animaux |
L’adoption d’un petit ruminant peut présenter un choix intéressant pour bien des familles. Il est important de bien planifier cette adoption pour éviter toute surprise et tout désagrément découlant de l’arrivée de cet animal.
Comme ce sont des animaux que l’on peut difficilement garder à l’intérieur de la maison. Il faut donc s’informer si les règlements municipaux permettent la garde de cet animal en milieu urbain. Les points suivants sont aussi à prévoir : terrain suffisamment grand pour y installer un abri et une cour d’exercice, disponibilité de l’eau en toute saison, disposition adéquate des fèces et autres rejets, disponibilité de la nourriture de qualité en tout temps.
En général, les caprins (chèvres) sont des choix plus populaires bien que les ovins (moutons) peuvent représenter également une autre bonne option. On conseille de bien s’informer au niveau du caractère de l’animal et de ses habitudes de vie. Des ouvrages sont disponibles au CRAAQ (Centre de référence en agriculture et en agroalimentaire du Québec), chez Agri-réseau, au CEPOQ, dans toutes les associations d’éleveurs ovins et caprins et au niveau des associations de race. Quand on se procure un jeune animal, ce qui est généralement conseillé est de s’informer de son poids et de sa taille adulte pour éviter toute mauvaise surprise!
Les chèvres « miniatures » sont parmi les choix les plus populaires. Il existe aussi une race de mouton miniature les « Southdown Babydoll ». Par contre, toute autre race peut convenir si on a prévu l’espace suffisant pour l’animal adulte, le choix se portera alors plutôt sur le caractère de l’individu que sur la race.
On doit prévoir un abri adaptable à toutes les saisons, l’accès à de l’eau, en tout temps, une mangeoire et une aire d’exercice suffisamment grande en fonction de la taille des animaux présents. Ce sont des animaux qui ont besoin de compagnie, il faut donc prévoir l’adoption de deux individus de la même espèce.
Une fois le choix effectué, il est important de consulter son médecin vétérinaire pour que celui-ci fasse un examen complet. Si les choix se sont portés sur des mâles, ceux-ci devront être préférablement castrés.
La vaccination contre la rage et les différentes clostridioses est à conseiller. Le médecin vétérinaire conviendra avec le propriétaire du contrôle des parasites internes et externes. Notamment pour les moutons, il faudra prévoir au moins une tonte par année.
Gardés en liberté et en très petit groupe, peu de problèmes peuvent survenir si le milieu de vie est adéquat. Il faut avoir un œil attentif aux pneumonies qui peuvent survenir lors de changements brusques de température par exemple.
Tout se résume au milieu de vie adéquat et non stressant.
Ce sont des animaux qui peuvent être nerveux et craintifs si leur milieu de vie est stressant. Ils sont affectueux lorsqu’on leur donne toute l’attention nécessaire. Les mâles non castrés sont à déconseiller puisqu’il présente un comportement plus agressif.
Comme ce sont des ruminants, l’alimentation de base sera composée de foin de bonne qualité. Les minéraux adaptés à l’espèce devront être fournis en tout temps. La moulée pourra être servie en complément si cela est jugé nécessaire selon le stade physiologique de l’animal. Il faut éviter l’embonpoint. L’eau devra être accessible en tout temps.
Les animaux porteurs de cornes sont potentiellement plus à risque de blesser les enfants. Il faut s’informer auprès de son médecin vétérinaire de la possibilité d’un écornage en respectant la santé et le bien-être de l’animal. Les glandes odoriférantes seront alors enlevées, ce qui évite bien des désagréments.
Comme pour toutes les autres espèces animales, les petits ruminants peuvent être porteurs de certaines zoonoses. On peut nommer ici la fièvre Q, la toxoplasmose et l’ecthyma contagieux. Encore là, il est conseillé de consulter un médecin vétérinaire à propos des précautions à prendre.
Très variable selon son âge, sa race etc. Il faut prévoir payer 50 $ et plus.